Dans les dernières années, la reconnaissance et la compréhension de la société à l’égard des personnes issues des minorités de genre se sont considérablement accrues au Québec, donnant lieu à des approches qui misent sur l’accompagnement et à une multiplication des services spécialisés à leur intention (par exemple : cliniques spécialisées, programmes destinés aux familles d’enfants trans, etc.). De plus en plus d’enfants et d’adolescent·e·s osent affirmer que leur identité de genre ne correspond pas à celle qui leur a été assignée à la naissance, et sont donc plus visibles dans la société. Ces évolutions donnent lieu à de multiples études qui explorent leurs réalités, mais aussi celles de leurs parents.
Ce dossier thématique se veut un tour d’horizon des dynamiques familiales des enfants et des jeunes faisant partie de la diversité de genre. Afin de refléter la diversité des identités de genre, cet article utilise un langage inclusif, notamment les pronoms non binaires iel/iels.
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Définition, contexte et enjeux vécus par les personnes trans et non binaires
L’identité de genre, qu’est-ce que c’est au juste?
C’est la manière dont une personne perçoit son genre, un sentiment intérieur. On peut par exemple se sentir homme, femme, ni l’un ni l’autre, ou bien une combinaison des deux.
La perception d’une identité de genre différente du sexe assigné à la naissance peut survenir dès l’âge de 3-4 ans, et arrive en moyenne entre 5 et 8 ans. Selon les plus récentes estimations disponibles, entre 1,2 % et 2,7 % des enfants et adolescent·e·s s’identifient autrement que comme personnes cisgenres.1
Qui sont les jeunes trans et non binaires?
Combien de jeunes s’identifient comme trans ou non binaires au Québec? À ce jour, il est difficile d’estimer leur proportion exacte. L’Enquête nationale sur la santé des jeunes trans et non binaires permet toutefois de mettre en lumière certaines caractéristiques de ces jeunes. Au total, 1 519 jeunes âgé·e·s de 14 à 25 ans ont pris part à l’enquête à la grandeur du Canada, dont 220 au Québec.2
Au Québec, la majorité des personnes ayant répondu au sondage s’identifient comme étant des personnes blanches (88 %), alors qu’une plus faible proportion s’identifie comme étant Noires (3 %) ou provenant de l’Amérique centrale ou du Sud (4 %), de l’Asie (4 %), de l’Asie de l’Ouest ou comme étant Arabes (3 %). La grande majorité a deux parents nés au Québec (80 %), et une plus petite proportion a un ou deux parents nés à l’étranger (20 %). Parmi les jeunes québécois.e.s ayant participé à l’Enquête, 5,5 % s’identifient comme appartenant aux Premiers Peuples. Plus de neuf personnes sur dix habitent en ville (91 %), alors que les autres vivent en région.
Sur le plan du genre ressenti, près de la moitié des jeunes ayant participé à l’enquête et vivant au Québec s’identifient en tant que garçons ou hommes trans (48 %), tandis que 38 % s’identifient en tant que personnes non binaires et 14 % en tant que filles ou femmes trans. Près de la moitié de ces jeunes ont officiellement changé leur nom (49 %), une proportion plus élevée que dans le reste du Canada.
D’ailleurs, les avancées législatives canadiennes des dernières années à l’endroit des personnes de la diversité de genre sont importantes (voir l’encadré). Cependant, si ces changements leur garantissent de meilleurs droits, les défis sont encore nombreux pour elles et leur famille.
La réalité particulière des personnes non binaires
Garçon ou fille? Choisir est-il obligatoire? Être non binaire, c’est ressentir une pression de choisir entre l’identité masculine ou féminine pour se sentir accepté·e socialement, alors que l’on ne se reconnaît dans aucune de ces catégories et que l’on ne souhaite pas forcément modifier tous les aspects de son apparence. La réalité des personnes non binaires est souvent moins bien comprise et acceptée que celle des personnes trans, puisqu’elle ne cadre pas dans le modèle binaire homme/femme.
« Je ne veux pas avoir des formes et tout. Mais en même temps, je ne veux pas avoir des poils ou des trucs comme ça. […] Je veux un juste milieu qui n’existe pas. […] Donc, j’imagine que c’est un très bon indicateur que je suis quelque part au milieu, et la pression me dit de me conformer. »
— Scott, non binaire, 16 ans. Citation tirée de Gelly et Pullen Sansfaçon, 2021
Par exemple, leurs parents peuvent avoir de la difficulté à composer avec une situation qu’ils jugent ambiguë. Ces derniers peuvent trouver difficile de composer avec une identité de genre qui paraît plus floue à leurs yeux.
« […] Parfois, j’aimerais que [la transition] aille plus vite. Je me dis “bon, là t’as encore l’air d’un garçon, est-ce que c’est ce que tu veux ou pas […]?” D’une certaine manière, j’ai hâte qu’elle prenne de l’œstrogène, qu’elle ait des seins et que ça fasse une différence. […] Après c’est fait […], c’est fini, j’ai une fille. »
— Traduction libre des propos de la mère de Barbara. Citation tirée de Pullen Sansfaçon et al., 2021
Sociale, légale ou médicale : à chaque vécu sa transition
Si chaque personne est unique, chaque transition l’est aussi! Au cœur du processus : le ressenti de chaque personne. Lorsqu’il est question de transition, il importe de distinguer trois modalités : sociale, légale et médicale.
Les jeunes trans et non binaires peuvent entamer leur transition de manière sociale en exprimant leur genre, par exemple en adoptant un prénom et des pronoms différents ou en changeant d’habillement. Il s’agit de la transition sociale.
La transition légale correspond quant à elle à un changement de la mention du sexe ou du prénom sur les documents d’identité formels (ex. : carte d’assurance maladie, certificat de naissance) et, ce, sans l’autorisation des parents à partir de 14 ans. Les enfants de moins de 14 ans ont aussi la possibilité de faire changer leur mention de sexe avec l’accord de leurs parents.
Finalement, pour ce qui est de la transition médicale, plusieurs options sont disponibles en fonction de l’âge, des besoins et du vécu (voir l’encadré). L’hormonothérapie, les bloqueurs d’hormones et la chirurgie sont les types d’intervention médicale offerts au Québec. Il est possible pour les jeunes trans et non binaires de s’investir dans un seul type de transition ou plusieurs, en même temps ou à différents moments de leur cheminement.
Le coming out et la transition selon les enfants, les jeunes et leurs parents
Fierté, soulagement, confusion : du coming out à la transition, dire que toutes les personnes impliquées traversent une large gamme d’émotions est un euphémisme. Même s’il s’agit d’une décision mûrement réfléchie par la personne trans ou non binaire, ses proches peuvent avoir besoin d’un certain temps pour comprendre et accepter la situation. La question de savoir comment ce changement se vit dans l’intimité de la bulle familiale est alors plus que pertinente.
Quand divulguer son identité de genre à ses parents?
À quel âge a lieu le dévoilement de l’identité de genre? Pour le savoir, une équipe de recherche a suivi les parcours de 46 enfants et jeunes trans âgé·e·s de 7 à 21 ans habitant au Canada et en Suisse, ce qui leur a permis d’identifier trois parcours distincts.3
Le premier, le moins fréquent, est celui où les enfants réalisent et expriment très tôt leur identité de genre, soit à l’âge préscolaire ou durant l’enfance.
Dans le deuxième, les enfants ont toujours ressenti que leur genre était différent de celui assigné à leur naissance, mais ont gardé le secret jusqu’à l’adolescence, par peur de réprimandes, par absence de possibilité d’en parler ou par manque de mots pour le dire. Bien qu’iels l’aient ressenti tôt, c’est donc seulement vers l’adolescence que ce groupe exprime et affirme son identité de genre.
Le dernier parcours comprend les enfants et adolescent·e·s qui ne se sont pas questionné·e·s durant l’enfance, notamment car iels ne se sentaient pas concerné.e.s par les normes de genre, ou encore car iels avaient la possibilité de vivre le genre ressenti. Dans leur cas, c’est l’arrivée de la puberté qui déclenche des questionnements et les porte à affirmer leur différence.
Du choc à l’acceptation
« Quel est le bon moment pour faire mon coming out? Dois-je le faire par écrit ou en personne? Comment mes parents vont-ils réagir? ». Voilà quelques-unes des nombreuses questions qui traversent l’esprit des enfants et des adolescent·e·s au moment de dévoiler leur identité trans à leur famille. Souvent synonyme de soulagement pour les enfants, le coming out peut cependant être perçu comme une onde de choc par plusieurs parents. Comme le soulignent Gelly et Pullen Sansfaçon (2021), « si l’identité de genre peut parfois apparaître comme une révélation soudaine pour les parents, elle résulte souvent d’un processus long et complexe avant son dévoilement à l’entourage ».
Plusieurs parents ressentent de l’impuissance et craignent le jugement de la part de leur entourage (ex. : famille élargie, voisinage, école, etc.). Une forme de « deuil ambigu » peut également se manifester : d’un côté, la perte d’un enfant selon leur perception de toujours, mais, de l’autre, accepter l’enfant qui est là, bien que différemment.
« L’acceptation, tu sais, c’est un processus de deuil. Je ne perds pas mon enfant, j’ai toujours mon enfant, mais ce n’est pas le même enfant. Enfin, pas que c’est pas le même enfant, c’est [soupir]. C’est que, je ne peux pas l’expliquer. C’est quelque chose de différent. »
— Traduction libre des propos de la mère de Jeff. Citation tirée de Pullen Sansfaçon et al., 2021
Une fois passé le choc initial, de nombreux parents se remémorent le passé et remarquent des signes que leur enfant avait une identité de genre différente de celle assignée à la naissance, ce qui n’avait pas été compris à l’époque.
« Je ne dirais pas que nous avions des soupçons avant qu’il nous en parle […], mais après qu’il nous en ait parlé et que j’aie pu en savoir plus sur ce qu’il ressentait, beaucoup de choses ont pris un sens par la suite. »
— Traduction libre des propos de la mère de Joseph. Citation tirée de Pullen Sansfaçon et al., 2021
Entre soutien et appréhensions
La transition : synonyme de soulagement ou d’appréhensions? Pour les parents, elle est parfois source d’inquiétudes. Parmi leurs plus grandes craintes? Que leur enfant se fasse rejeter, soit victime de violence ou de transphobie, ou encore qu’iel manifeste des regrets dans le futur.4
Leur cœur balance entre le désir de soutenir et le sentiment de responsabilité face au choix de permettre à leur enfant d’effectuer une transition, tout particulièrement lorsque l’enfant est âgé de moins de 14 ans et a alors besoin de l’accord de ses parents pour aller de l’avant dans ses démarches médicales et légales.
« Je me disais : Qu’est-ce qu’il se passe quand Juliette a 25 ans et me dit… […] “Maman, j’avais 9 ans. Comment as-tu pu me laisser prendre une décision comme ça à 9 ans? […] J’étais juste une enfant.” […] Et si j’avais dit non, alors ça serait “Bon, pourquoi tu m’as réprimée? Pourquoi tu ne m’as pas laissée être la personne que je veux être?” […] C’est énorme, une inquiétude énorme pour moi quand il s’agit d’accepter le [traitement hormonal]. »
— Rebecca, mère de Juliette. Citation tirée de l’étude de Morgane Audrey Gelly et d’Annie Pullen Sansfaçon, 2021
L’accès aux services s’ajoute à la liste des difficultés rencontrées par les parents qui souhaitent soutenir leurs enfants. Par exemple, certains n’ont pas les ressources financières nécessaires pour couvrir le coût des traitements. Si la prise d’hormones est couverte par la Régie de l’assurance maladie du Québec, d’autres frais ne sont pas couverts (ex. : le suivi psychologique). De plus, les délais d’accès aux soins peuvent être longs et ralentir les démarches, particulièrement dans les régions éloignées des grands centres urbains. Certaines familles doivent patienter plus d’un an avant d’avoir enfin accès aux services spécialisés.
Des regrets? Au contraire!
Dans une étude menée auprès de 36 enfants et adolescent·e·s âgé·e·s de 9 à 17 ans en processus de transition médicale au Québec, en Ontario et au Manitoba, plutôt que d’avoir des regrets, plusieurs répondant·e·s affirment qu’iels auraient préféré pouvoir commencer les procédures médicales plus tôt (bloqueurs de puberté ou hormonothérapie), avant le développement de certaines caractéristiques à l’origine de nombreuses souffrances (ex. : pomme d’Adam, poils, seins, etc.). Ailleurs dans le monde, des études récentes5 établissent aussi que les regrets à la suite de la transition sont rares.
« Si la question des regrets est souvent source d’inquiétude, particulièrement pour les parents, la plupart des études menées à ce sujet observent de faibles taux de regrets (inférieurs à 2 % pour les cohortes quantitativement significatives) chez les patient·e·s ayant suivi des traitements de réassignation sexuelle, que ce soit à court ou long terme. »
— Morgane Audrey Gelly et Annie Pullen Sansfaçon, 2021
Le soutien ou l’absence de soutien parental
Le soutien de sa famille, ça n’a pas de prix! Peu importe la manière dont la transition est vécue, le soutien parental est un incontournable. Or, un nombre important d’enfants et de jeunes se heurtent au manque de reconnaissance de la part de leur famille.
Les actions parlent plus fort que les paroles
Selon une étude menée auprès de 54 jeunes trans et non binaires âgé·e·s de 15 à 25 ans résidant au Québec, un tiers dit bénéficier d’un soutien parental fort : leurs parents ont bien réagi à leur coming out et continuent de leur manifester leur amour, sans remettre en question leur identité. S’impliquer activement, s’informer pour mieux comprendre la situation, utiliser des termes neutres en s’adressant à l’enfant, respecter le prénom et les pronoms choisis, l’accompagner dans les démarches administratives et dans la transition : autant de gestes ressentis comme un soutien parental fort par les enfants.
À l’inverse, selon la même étude, environ le tiers affirme composer avec le manque de soutien parental, une réalité qui touche particulièrement les personnes ayant une identité de genre féminine ou non binaire. Par exemple, certains parents ont des préjugés envers les personnes trans, demandent à leur enfant de ne pas s’afficher ouvertement ou de se conformer au genre assigné à la naissance, et vont parfois même jusqu’à l’expulser de la maison.
Derrière le manque de soutien se cache souvent une difficulté bien réelle à composer avec la situation. Certains parents peuvent recevoir la nouvelle avec incrédulité. D’autres ont besoin de temps pour accepter pleinement l’identité de genre de leur enfant.
Le fait d’entrer en contact avec d’autres familles qui vivent une situation similaire ou de participer à des groupes de soutien peut faciliter l’échange d’information et rassurer les parents face aux motivations de leur enfant.
La coparentalité : un défi de taille
Dans une étude menée auprès de 35 parents d’enfants et d’adolescent·e·s trans et non binaires résidant au Québec, en Ontario et au Manitoba, plus de la moitié rapporte des problèmes de coparentalité.
Par exemple, il peut être difficile de soutenir l’enfant dans ses démarches lorsque l’autre parent ne s’implique pas ou s’oppose carrément à la situation. Si cela ne les empêche pas d’aller de l’avant avec le processus, celui-ci est évidemment ralenti.
« J’ai l’impression que je fais tout, parce que c’est le cas. Le psychologue […] voulait le rencontrer. Il n’était pas intéressé. Il a dit : “Je vais signer le formulaire de consentement. Je soutiens [notre enfant]” mais il n’assiste pas aux rendez-vous. »
— Traduction libre des propos de Jessie, mère d’un garçon trans de 15 ans. Citation tirée de Pullen Sansfaçon et al., 2020
La famille choisie et la fratrie à la rescousse!
Quand le soutien des parents fait défaut, vers qui se tourner? Plusieurs jeunes se forment une famille choisie, composée d’ami·e·s qui leur inspirent confiance. Elle leur offre du soutien, de la compréhension, et une épaule sur laquelle compter en cas de besoin (ex. : difficultés avec la famille d’origine, problèmes de santé mentale, etc.).
Qu’en est-il de la fratrie? Elle peut agir comme alliée, que ce soit en se mobilisant pour défendre les droits de l’enfant ou de l’adolescent·e, en tentant d’aider les parents à accepter la situation ou en jouant l’intermédiaire entre les deux parties.
« [Mon frère], c’est la personne que j’aime le plus au monde. […] je dirais pas ce que j’aurais fait sans lui […]. Même que ma mère était, genre : “Prends-le, le capoté”, […]. Lui, était là pour me dire que je n’étais pas seule. »
— Juliana, femme trans, 25 ans. Citation tirée de Pullen Sansfaçon et al., 2020
Égalité et inclusion : les défis restent nombreux
Pour assurer l’épanouissement et la sécurité des enfants et jeunes trans et non binaires, le soutien des parents ou de la famille choisie, l’inclusivité dans les écoles et l’accès à des soins spécialisés ne sont que quelques-unes des avenues à préconiser. Par exemple, l’accès aux soins de santé et d’affirmation de genre est complexe et n’est pas le même dans toutes les régions. Les coûts, le besoin de références pour accéder à des ressources spécialisées, les longues listes d’attentes, les formulaires non adaptés à la réalité des personnes trans et non binaires et le manque d’ouverture du personnel hospitalier face à la diversité de genre sont des obstacles à leur bien-être.
Ces jeunes sont encore trop souvent victimes d’exclusion, de harcèlement et d’agressions à l’école, ce qui a des répercussions sur leur réussite et leur cheminement scolaire.
Face à ce constat, la Coalition des familles LGBT+ a mis sur pied un guide visant à fournir un cadre de réflexion pour soutenir les établissements d’enseignement dans la mise en place de mesures concrètes d’ouverture et de soutien envers les enfants et jeunes trans et non binaires.
Informer et accompagner les parents dans ce processus est également indispensable, puisque leurs difficultés à faire face à la situation peuvent perdurer bien au-delà du dévoilement. Pour leur venir en aide, l’organisme Jeunes identités créatives offre plusieurs ressources destinées aux parents, dont des rencontres de soutien où ces derniers peuvent discuter librement pour obtenir des conseils, ou simplement bénéficier d’une oreille attentive. L’organisme propose aussi une foule de ressources et d’activités dédiées à la famille dans son ensemble.
Ressources pour les jeunes trans et non binaires, les familles et les professionnel·le·s
Les Groupes de Recherche et d’Intervention Sociale (GRIS) sont présents dans plusieurs régions et soutiennent à la fois les jeunes, les familles et les professionnel·le·s : Chaudière-Appalaches, Estrie, Mauricie/Centre du-Québec, Montréal et Québec.
Ressources pour les jeunes trans, les jeunes non binaires et leurs familles | ||
À deux mains | ||
Centre de santé Meraki | ||
Coalition des familles LGBT | ||
Jeunes identités créatives | ||
L’Asterisk | ||
Trans Mauricie/Centre-du-Québec |
1 Zhang, Q., Goodman, M., Adam, M., Corneil, T., Hashemi, L., Kreukels, B., Motmans, J., Snyder, R., et Coleman, E. (2020). ‘‘Epidemiological Considerations In Transgender Health: A Systematic Review With Focus On Higher Quality Data’’. International Journal of Transgender Health, vol. 21, n° 2, p. 125-137.
2 Les données de cette section sont tirées de : Cotton, J. C., Pullen Sansfaçon, A. et Courcy, N., (à paraître). « Expériences et besoins des jeunes trans et non binaires au Québec », dans Pratiques psychoéducatives auprès des jeunes trans et non binaires : Enjeux contemporains et approches innovantes. Presses de l’Université du Québec.
3 Medico, D., Pullen Sansfaçon, A., Zufferez, A., Galantino, G., Bosom, M., & Suerich-Gulick, F. (2020). “Pathways to Gender Affirmation in Trans Youth: A Qualitative and Participative Study with Youth and their Parents”. Clinical Child Psychology and Psychiatry, vol. 25, n° 4, p. 1002-1014.
4 Pullen Sansfaçon, A., Temple Newhook, J., Douglas, L., Gotovac, S., Raiche, J., Speechley, K. N., Lawson, M. L., et Bauer, G. R. (2022). “Experiences and Stressors of Parents of Trans and Gender-Diverse Youth in Clinical Care from Trans Youth CAN!”. Health & social work, vol. 47, n° 2, p. 92–101.
5 Olson-Kennedy, Warus, Okonta, Belzer et Clark, 2018; Wiepjes et al., 2018; Smith, Goozen, Kuiper et Cohen-Kettenis, 2005; Cohen-Kettenis, Schagen, Steensma, de Vries, 2001; Pfäfflin, 1993. Tiré de Gelly, M. A. et Pullen Sansfaçon, A. 2021.
Références complètes des textes mobilisés dans ce dossier
Doucet, S. et Chamberland, L. 2020. « Relations familiales et non-binarité : parcours de vie de jeunes adultes non binaires au Québec ». Enfances Familles Générations, n° 35. | Pour lire le court texte tiré de cet article.
Medico, D. 2021. « Développer la résilience chez les jeunes trans et non binaires : un modèle basé sur l’éthique de la reconnaissance d’Axel Honneth ». International Journal of Child and Adolescent Resilience / Revue internationale de la résilience des enfants et des adolescents, vol. 8, n° 1, p. 31–47.
Pullen Sansfaçon, A., Chadi, N., Chiniara, L., Taylor, A., Chan, A. et Saewyc, E. « Expériences et besoins des jeunes trans et non binaires au Québec ». Dans Cotton, J.C., Pullen Sansfaçon, A. et Courcy, N. (dir.), Pratiques psychoéducatives auprès des jeunes trans et non-binaires : Enjeux contemporains et approches innovantes. Ouvrage collectif à paraître à l’automne 2023 dans la collection Psychoéducation des Presses de l’Université du Québec.
Pullen Sansfaçon, A., Gelly, M. A., Faddoul, M. et Ou Jin Lee, E. 2020. « Soutien et non-soutien parental des jeunes trans : vers une compréhension nuancée des formes de soutien et des attentes des jeunes trans ». Enfances Familles Générations, vol. 36. | Pour lire le court texte tiré de cet article.
Pullen Sansfaçon, A., Kirichenko, V., Holmes, C., Feder, S., Lawson, M. L., Ghosh, S., Ducharme, J., Temple Newhook, J. et Suerich-Gulick, F. 2020. “Parents’ Journeys to Acceptance and Support of Gender-diverse and Trans Children and Youth”. Journal of Family Issues, vol. 41, n° 8.
Pullen Sansfaçon, A., Medico, D., Gelly, M. A., Kirichenko, V. et Suerich-Gulick, F. 2021. “Blossoming Child, Mourning Parent: A Qualitative Study of Trans Children and Their Parents Navigating Transition”. Journal of Child and Family Studies, vol. 31, p. 1771-1784.